Mercredi 31 mai 2006 : Départ de Marseille
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Levé à 3h45 pour un départ de Marseille à 10h00, en enlevant 2 heures de trajet voiture ça nous donne 4 heures d’avance ! On est sûr de ne pas louper le départ.
On finit par prendre l’avion à l’heure prévue. Pour se faire, on prend un bus jusqu’à la piste de décollage. Surprise au moment de descendre du bus, l’avion est tout riquiqui, c’est un avion à hélice de petite taille de la CCM, aircorsica.
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Espérons que l’on arrivera intact à Rome où se trouve notre escale !
Petit dodo bien reposant pour une bonne heure de vol. Arrivée à Rome, on a une heure pour prendre notre prochain avion qui devrait nous amener à Istanbul notre destination finale. Juste le temps de magasiner de petites choses et de manger un bout de pizza – mamaia – Italie oblige. Puis vient l’heure d’embarquer, jusqu’à là tout va bien, on passe l’emarquement et on prend notre bus (ça devient une tradition pour prendre l’avion !). Au moment où les deux bus commencent à se remplir en entier, on nous fait faire demi-tour, retour à la porte d’embarquement car il y a un problème technique sur l’avion. En fait, ils ont découvert une bombe atomique dans la dentition d’un terroriste qui portait ses caleçons à l’envers !
Non, c’est pas vrai mais n’empêche que l’on est reparti pour une bonne heure d’attente pendant qu’ils affrêtent un nouvel appareil qui nous emmenera en Turquie on l’espère. Une fois dans l’avion gros dodo de deux heures.
Arrivée à Istanbul, on remet nos montres à l’heure. Décalage d’une heure oblige il est 18h00 et non plus 17h00 : c’est fou la vie ! Rapide passage aux douanes où l’officier prend un élan démesuré pour nous tamponner notre passeport, j’ai cru qu’il avait traversé le carnet jusqu’à la table. On récupère ensuite nos bagages. A la sortie, on se fait déjà accoster par un chauffeur qui veut nous conduire à notre hôtel, certainement pour une somme modique de plusieurs dizaines de dollars ou d’euros. Mais on ne se fait pas avoir, comme à l’habitude, on a notre « guide du routard » qui va encore nous faire économiser des dollars à la pelle (ou des euros, ou bien encore des liras turques qu’importe, des sous-sous quoi). On a toujours également mon légendaire sens de l’orientation, et aussi celui de Mylène je dois l’avouer !
Après de courtes recherches on trouve le métro qui nous coûte 1,10 lira turque, soit environ 60 cents d’euros, puis la même somme pour le tramway qui nous dépose à quelques centaines de mètres de notre hôtel, que demander de plus à moins de 2€ par personne. Ca nous aurait coûté au moins vingt fois plus en taxi !
C’est vrai qu’on pouvait le faire à pied mais avec les bagages… surtout quant on voyage avec une femme !
Du tramway jusqu’à l’hôtel, on est accosté une dizaine de fois au moins par des rabatteurs, ça commence bien. Arrivé à l’hôtel, on s’installe dans une chambre de petit gabarit mais de belle facture quand même. Le prix peut paraître élevé à 55€ la nuit mais on est en plein cœur du centre historique, en plus on payera moins cher avec du cash, 8% d’économie, le reste c’est payé pour le congrès, royal quoi. Le petit déjeuner est inclus dans le prix de la chambre.
Après s’être installé on part faire une petite virée et trouver un resto sympa. A chaque magasin on se fait accoster par les vendeurs, mais pour ce soir on ne va rien acheter, on va se restaurer dans un resto près de notre hôtel, le service est compris, si il nous parle avec le portefeuille c’est difficile de ne pas se laisser tenter par des spécialités turcs. Bon repas, retour au bercail et gros dodo, demain les touristes fraîchement débarqués sont lâchés dans les rues … sortez vos vendeurs !